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Variation climatique et production vivrière au Sud-Bénin : cas de la commune de Bohicon


  • Langue : Français
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  • Type:Article
  • Domaine: Changement climatique
  • Année de publication: 2019
  • Auteurs: AHOYO ADJOVI NESTOR RENE, AGBOTON ABDEL - AZIZ GERARD, QUENUM FLORENT, MIASSI YANN EMMANUEL, DOSSA FABRICE KOSSIVI ET ADEDEMI OSWALD
  • Cultures: Variation climatique, Production vivrière
  • Couverture géographique: Centre Bénin
  • Mots clés: changement climatique; production vivrière; impact; Sud-Bénin; Bohicon

Résumé de la publication

La présente étude vise à analyser les impacts de la variation climatique sur la production vivrière dans la commune de Bohicon. Cette étude s’est intéressée aux cultures du maïs, du sorgho et du soja. Les analyses reposent sur des données climatologiques de la période 1995-2015 et sur des statistiques de superficie et du rendement de la production des spéculations sélectionnées sur la même période. La production vivrière principalement de type pluvial a connu une chute progressive des rendements et du volume de production ces dernières années. Les résultats d’analyses révèlent que le régime pluviométrique de la commune de Bohicon est bimodal avec deux saisons de pluie (avril à juin et septembre à novembre) et deux saisons sèches (juillet à août et décembre à mars). L’évolution de la pluviométrie sur la période allant de 1995 à 2015 est irrégulière puis la température moyenne connait une hausse d’année en année. Bien que la culture de maïs soit fortement assujettie aux facteurs climatiques, il n’en n’est pas de même pour les cultures du sorgho et du soja. Les résultats de cette étude indiquent que les cultures de soja et de sorgho sont moins dépendantes aux aléas climatiques que celle du maïs dans cette commune. Pour ce fait, les maïsiculteurs de Bohicon s’adonnent très souvent soit à une intensification de l’utilisation des engrais chimiques, à une extension des terres cultivées, ou à un réajustement du calendrier agricole. Il s’avère donc impérieux d’orienter les dynamiques dans le sens de l’adoption de nouvelles variétés résistantes et à cycle court afin de garantir la sécurité alimentaire des ménages et de sécuriser leur revenu.

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