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SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUE SUR L’ALIMENTATION, LA CONSOMMATION ET LA DIGESTIBILITÉ ALIMENTAIRE CHEZ LE GRAND AULACODE (THRYONOMYS SWINDERIANUS)

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• Type:Article
• Domaine: Production et santé animale
• Année de publication: 2015
• Auteurs: POMALEGNI S. C. B., BABATOUNDE S., GLELE KAKAÏ L. R. et MENSAH G. A
• Cultures: Aulacode
• Couverture géographique: BENIN
• Mots clés: Digestibilité, alimentation; aulacode; spectre alimentaire; table de rationnement

Résumé de la publication

Le grand aulacode (Thryonomys swinderianus) est un mammifère rongeur hystricomorphe phytophage. De tous les rongeurs en Afrique, l’aulacode est le plus gros après le porc-épic (Histix cristata). Dans son biotope, il subit des pressions à cause de sa viande très appréciée et dépourvue de tout tabou. Des initiatives sont prises dans divers pays Africain pour promouvoir son élevage en captivité étroite (aulacodiculture). Les études sur l'aulacode ont surtout porté sur l'écologie, l'éthologie, l'écoéthologie, l'alimentation, la pathologie, le schéma de sélection, la reproduction, la biologie de l’aulacode et la faisabilité technique de l'aulacodiculture en milieu réel paysan. Des travaux de recherches effectués sur l’alimentation afin de définir une technique rationnelle d’élevage, il ressort dans la littérature des informations disparates. Ainsi, certains auteurs jugent que les standards alimentaires utilisés en aulacodiculture restent rudimentaires et les stratégies actuellement pratiquées sont inadéquates. D’autres recommandent l’utilisation d’aliment granulé pour une meilleure extériorisation de ses performances zootechniques. Dans la nature, le spectre alimentaire de l’aulacode est très large et il fait des dégâts sur des cultures qui sont reconnues comme faisant partie de son alimentation. En captivité étroite, une combinaison de fourrages verts et d’ingrédients alimentaires concentrés permet de couvrir ses besoins alimentaires. Les plantes fourragères utilisées dans son alimentation sont essentiellement des Poaceae. Ce sont surtout Panicum maximum, Pennisetum purpureum, Paspalum vaginatum et Echinochloa spp. La digestibilité alimentaire de l’aulacode peut être évaluée in vitro (gaz test de Hohenheim) à l’aide de ses crottes fraîches et in vivo (évaluation de coefficient d’utilisation digestive apparent).