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Méthodes chimiques et alternatives de lutte contre la variole dans les élevages de poulet : Synthèse bibliographique


  • Langue : Français
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  • Type:Article
  • Domaine: Production animale - Génétique
  • Année de publication: 2023
  • Auteurs: Sèdégan A. B. F., Akpo Y., Boko K. C., Iwaka C., Attakpa E., Aljoiret I. T.
  • Cultures: Poulet
  • Couverture géographique: Bénin
  • Mots clés: Variole aviaire, Transmission, Diagnostic, Traitements

Résumé de la publication

La variole aviaire est une maladie virale causée par un virus à ADN de grande taille qui appartient à la famille des Poxviridae. Elle se transmet par contact direct d’un oiseau malade vers un oiseau apparemment sain ou par un vecteur mécanique (objets contaminés ou insectes piqueurs). Très contagieuse, elle s’observe généralement sous deux formes majeures. La forme cutanée, plus fréquente et moins mortelle, à côté d’une forme diphtérique très mortelle pour les oiseaux qui peuvent souffrir d’une ou des deux formes à la fois. Une troisième forme dite septicémique, beaucoup plus rare chez les espèces domestiques est majoritairement observée chez les oiseaux canaris ou serins des Canaries (Serinus canaria). La présence du virus de réticuloendothéliose (REV) dans le génome du virus de la variole aviaire lui confère une virulence plus accrue. La variole aviaire affecte plus de 278 espèces d’oiseaux domestiques et sauvages, appartenant à 20 ordres sans distinction d’âges, et à des taux de prévalences divers selon les saisons avec une mortalité pouvant atteindre 100% à certaines périodes de l’année. Malgré l’existence de vaccin unique ou associé pour prévenir la variole aviaire, la maladie persiste toujours dans les élevages avec une virulence croissante. Le diagnostic de la maladie est évocateur et repose sur l’apparition de lésions de masse croûteuse sur les parties externes de la tête et internes du palais. Cependant, ces lésions relativement caractéristiques, ne suffisent pas pour confirmer la présence du virus dans l’organisme des oiseaux hôtes, d’où la nécessité de souvent poursuivre l’investigation vers un diagnostic de laboratoire. Les traitements modernes ont prouvé leurs limites au profit des traitements utilisant les plantes médicinales qui doivent être améliorés voire perfectionnés.

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